Naruto Kizuna
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 [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]

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MessageSujet: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeVen 27 Fév - 22:00

Il accéléra le pas, se sentant approcher de la civilisation véritable. Cela faisait déjà quatre jours qu’il marchait sans réelle interruption, pressé de retrouver ceux qu’il avait quitté il y a sept ans de ça. Aiseki avait beaucoup changé enfermé dans son vallon boisé, au creux des montagnes. Son gabarit avait doublé, ses épaules s’étaient élargies, tout comme son esprit qui, aujourd’hui et depuis quelques mois déjà, semblait prêt à s’ouvrir au monde, au grand et vaste monde qu’il aspirait de tout cœur à visiter. Le soleil n’allait pas tarder à entamer l’ascension du ciel, éclairant déjà d’une pâle lumière les ombres des feuillages.

Aiseki passa sa main dans ses cheveux, les secoua timidement, marchant plus lentement et appuyant plus lourdement ses pieds sur la litière des bois, les traînant presque, l’air hagard et désemparé, laissant derrière lui une piste zigzagante, écartant les feuilles et autres copeaux de bois mort. Le visage fatigué, les traits tirés, la barbe naissante lui grattant le menton, il soupira et consentît à faire une pause de quelques minutes, au milieu des arbres, sur l’amas de feuille brunes étalées sous lui.
Il s’assit d’abord, laissant reposer ses jambes endolories, puis il retira son sac en toile de ses épaules, libérant son dos d’un poids conséquent et éreintant. Quatre jours de marche sans faiblir, avec pour seuls temps de repos les quelques minutes passées à chercher sa route, au sommet d’un pin à l’envergure considérable.
Il pointa la cime des nuages de feuille denses de ses yeux envoûtés, soupira d’apaisement et posa ses mains sèches et abîmées sur l’humus sale. Le soleil et le ciel filtraient à peine au travers des feuillages unis des arbres serrés et joints par les branchages, ce qui avait le mérite de laisser circuler un air frais parfumé à l’odeur de la végétation léthargique.
Il reporta son attention fascinée sur le sentier fictif qu’il foulerait dans quelques minutes et durant quelques jours encore, ce sentier caché sous la verdure morte qui le reliait déjà au monde et qui le rapprochait doucement de sa famille et des gens qu’il aimait.

Il retira les quelques tiges et feuilles de ses cheveux emmêlés, regarda son maillot gris fripé et terreux d’un air benêt avant de se relever et de s’épousseter, histoire de garder une certaine tenue. Il s’étira prestement, faisant rouler ses muscles et craquer ses os sous sa peau revigorée. L’air frais embaumant finit de le réveiller, lui rappelant les réveils frissonnants sous les bois, loin de la chaleur du soleil qui lui tardait tant de revoir.
Il ramassa son sac égaré au pied d’un arbre, entre deux tas de feuille, s’empressa de le remettre sur ses épaules et de reprendre sa route d’un pas allant, pressé de voir un paysage entier, non haché par les troncs et autres ombres du soleil.
Il profita de son réveil pour se remémorer son enfance pré-exil, revoyant ses gaffes et ses parents, sa grand-mère et ses amis, les enseignements ninjas passionnants d’Obaa-san, qui, en y pensant, serait bien surprise de voir son niveau actuel. Il se mit à sourire en imaginant la tête des habitants de Kotai quand ils le reverraient aussi changé.
Sentant le sol devenir pente et voyant les arbres penchés de plus en plus écartés laisser nues leurs racines, il sentit bien que la civilisation n’était plus loin, ce qui emplit son visage de joie, illuminant ses yeux éclaircis par un rayon de soleil qui traversait sans aucune difficulté les branchages légers et tortueux des quelques troncs clairs. L’adonis prospère inspira à pleins poumons le nouvel air tiède suspendu à la toile clarifiée.

Quittant ce nouvel aperçu pour se surprendre devant une nouvelle impression, Aiseki sortit finalement de la forêt pour se retrouver sur un petit raidillon serpentant au milieu d’une verdure plus allègre que celle dans laquelle il avait dormi depuis sept ans. Il se trouvait en amont de la vallée, surplombant une terre sèche et poussiéreuse, aussi grand que les courbes sinueuses des montagnes, dominant un petit attroupement de toits sombres, son village natal.
Un grand sourire naquît sur ses lèvres avant qu’il ne s’élance sur la piste qui le mènerait au plus près des siens, un chemin tant de fois imaginé qui, aujourd’hui, prenait enfin des allures de belle réalité.

Le parfum de l’existence se faisait doucement sentir quand il aperçut les murs brunis des maisons dont il n’avait plus vu la moindre tuile depuis sept ans. La première chose qu’il fit lorsqu’il arriva au niveau des deux premières habitations parfaitement alignées, fut d’ôter son sac, achevant ainsi de terminer son retour, marquant d’un même coup l’aboutissement de sept ans de retrait.
Aiseki soupira, délectant l’instant présent et le paysage familier qu’il n’avait jamais oublier, observant de son regard vert subjugué la vie qui s’agitait au fond de la rue.


Dernière édition par Kinzoku Aiseki le Jeu 30 Avr - 19:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeMar 3 Mar - 16:40

Le jour ne s’était pas encore levé, que Maki s’était réveiller avec la fâcheuse impression de ne pas avoir dormit. Tous les matins, elle ne se souvenait pas de ses rêves et cauchemars et cela l’agaçait un peu. Le seul lieu où elle pouvait réellement s’évader s’était dans son inconscient et même lui se faisait la malle. Il est inévitable qu’elle ait rêvée, mais ce qu’elle désirait, c’était de s’en souvenir.

Elle avait ouvert les yeux mécaniquement à la manière d’un robot qu’on aurait mit en marche. Aucune spontanéité n’émaner de cette jeune femme, tout était reproduit avec la même minutie et chaque matins elle se levée sans s’étirer, mettait le pied gauche dans sa pantoufle se trouvant juste à ce même pied, bien positionner verticalement, puis rentrée le pied droit dans la pantoufle de droite, mise à égale de l’autre. Elle se levait et s’emparait de son kimono qu’elle ne prenait pas la peine de regarder, se trouvant toujours au même endroit, sur une chaise placée à sa droite. Elle parcourait le couloir d’un pat lent, presque trainant, et descendait les marches.

En bas, sa mère préparait le petit déjeuner et son père regardait les nouvelles du village sur son journal quotidien. Tout les matins sa mère lui disait bonjour et elle, ne répondait pat et tout les matins, son père la réprimandait, mais ce qu’il disait n’avait aucun impacte sur sa fille qui continuait de rester indifférente, indifférente à ce monde, ce qui avait pour effet d’exaspérer son géniteur. Sa mère elle, semblait plus compréhensive et laisser sa fille là où elle était, pensant qu’elle serait mieux dans son monde que dans la réalité.

Parfois, elle l’envier, oui, elle envier la facilité avec laquelle sa fille pouvait vous oublier, oublier ce monde pour partir loin. Et sans un mot, juste un sourire, qu’elle savait perdu puisque sa fille ne lui répondrait pas, elle lui servait son petit déjeuner, que la jeune femme ne prenait jamais la peine de finir. A ses actions, beaucoup aurait pensé qu’elle snober les gens mais sa mère, elle, comprenait ce que sa fille pouvait ressentir. Elle qui avait porté cette être si étrange aux yeux des habitants et si étrangère à elle-même....

Sa fille elle l’aimait bien sur mais… ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, de lui en vouloir pour ce qu’elle était. Au départ, à l’annonce de sa grossesse, elle avait était remplie de joie, mais lorsque son mari avait énoncé sa préférence pour un garçon, elle s’était vue déchanter. Durant toute sa grossesse, elle avait espérer rendre fier son mari, en lui donnant ce qu’il désirer mais ayant faillit à sa tâche et l’amour s’étant transformer en rancœur, elle n’avait jamais put avoir un geste tendre à son égard. Néanmoins, elle ressentait cet amour qu’une mère ressent pour son enfant mais ne pouvait s’empêcher de reporter sur sa fille le fait que son mari ne la touchait plus.

Sa fille ayant terminée de manger, elle l’a vis se dirigeait vers la salle de bain. Là, Maki fit sa toilette et se vêtit de son kimono, qu’elle mettait pour sortir. Elle sortit de la pièce les cheveux trempés, collaient au visage. Sans saluait ses parents, elle passa la porte d’entrée, puis s’engouffra dans l’allée principale du village. A cette heure ci, peut de gens était dehors et tous ceux qui l’a voyait, lui jetait des regards en coin, méprisant. Elle continuait son avancer, s’enfonçant plus profondément dans le village, en direction de la montagne. Ayant traversée le village de bout en bout, elle arriva aux portes principale où juste avant celles ci se trouvait, un petit chemin où elle s‘engagea. Au bout, le chemin se terminait en un cul de sac, habité par une forêt dense. Maki, s’y engouffra puis, connaissant le chemin, puisque qu’elle le prenait tous les jours, elle arriva devant une fleur bien étrange.

Une rose, noir était plantée là. Apparemment personne ne l’avait encore découverte puisque qu’elle s’y trouvait toujours. La jeune femme l’avait vue par hasard, alors qu’elle se rendait vers l’arbre de son Bijuu. Elle s’était promit d’aller vérifier qu’elle serait encore là, pour elle ne savait quelle raison. Elle continuait ensuite vers la montagne et au pied de son arbre, versait un peu d’eau, pour enfin, repartir au village. Ce matin là, en repassant devant la rose, elle put voir qu’elle était écrasée, Maki ne put dire si cette découverte était un signe de bon présage ou si quelque chose se tramer. Elle décida de prendre la rose et de la mettre dans son carnet là où elle notait ses pensées et désires, tous ce que les autres n’avait pas le droit de savoir. Elle retourna donc au village et alla demander à un fleuriste si elle pourrait replanter une autre rose à l’aide de celle-ci. Le vendeur fut perplexe et effectua un non navré. La jeune femme sortit du magasin le cœur dépiter mais ne le montrant pas. Elle marcha dans les rues avec son carnet serré contre elle.

HRP: Sama, désolée pour ce poste horrible :/
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MessageSujet: Re: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeMar 17 Mar - 20:44

Le temps se réchauffait doucement, rendant le paysage humain devant lui plus beau et plus réaliste. Aiseki frissonna en souriant. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait plus senti la bise chaude tout droit reflétée par les monts vifs de l'Est, et qu’il avait oublié à quel point cela pouvait être agréable. Il ne sourit que plus lorsqu’il se retourna pour voir le tas d’arbres compacts loin derrière lui, leur disant adieu d’un regard imbibé de joie, et saluant d’un clignement de paupière ces feuillages qui cachait un mode de vie bien singulier.
Il soupira et effaça son magnifique sourire crasseux pour attraper son sac d’une main légère et tremblante, appréhendant sa rencontre avec le monde et les réactions de ses habitants. Qui verrait-il en premier? Qui le reconnaîtrait? Qui ne le reconnaîtrait pas?
Plus il avançait dans l’allée du village, plus il craignait qu’on ne l’ait oublié; qu’on ait oublié qu’un jour un jeune homme de dix-sept ans a quitté son village natal pour l’isolement et l’apprentissage de la vie.


Il marchait donc au milieu des murs qui remplaçaient troncs et souches de bois, ses pieds à moitié nus drôlement étonnés de rencontrer un sol ferme, surpris de ramasser à chaque foulée des milliers de petits grains durs et piquants, déjà fatigués par la chaleur du ciel et du sol, par la lumière qu’émettait l’un et que reflétaient les fenêtres sur l’autre.
Déboussolé par ce changement subit d’environnement, Aiseki s’inquiétait de ne rien reconnaître, aussi tournait-il la tête à droite, à gauche, pour observer les visages derrière les fenêtres, les gens qui passaient d’un pas pressé d’une maison à l’autre, ceux qui discutaient entre eux et qui se retournaient en le voyant arriver. Il les regardait avec attention, cherchant un air familier sur ces têtes inquiètes, souriait lorsqu’il s’apperçevait qu’il ne connaissait personne, et détournait finalement les yeux pour les poser sur ce chemin qu’il avait tant de mal à parcourir.


Au bout de quelques minutes harassantes, il consentît à faire une halte et à céder un peu de son temps à ses articulations hurlantes. Il avait tout de même passé une semaine à zigzaguer entre les sentiers, à enjamber branchages et buissons épineux, n’ayant pour seule énergie que l’envie folle de revoir ses proches. Il était peut-être l’heure pour cette énergie de céder le pas à la fatigue, même si elle n’était pas bien loin d’être apaisée.
Aiseki observa l‘horizon infini, ne voyant jamais la fin de cette rue principale, cherchant tant bien que mal le chemin de son nid. Il essaya de re-mobiliser ses membres enflés malgré le sentiment de désespoir qui l’envahissait, resta finalement cloué au sol, ne pouvant que s’imaginer avancer dans cet espace peu à peu rotatif.
Le revenant égaré vacilla bientôt, perdit pied et tomba assis sur le sol le plus inconfortable qu‘il n‘eut jamais connu.
Il resta lourdement par-terre, transpirant, assoiffé, éreinté par ce nouveau monde qu’il redécouvrait et qui le troublait bien plus que l’obscurité de son refuge. Visiblement victime d’un coup de chaleur sa peau opaline qui n’était plus habituée à tant de luminosité devenait l'unique martyr de l’hélianthe astral , il remonta l’arrière de son maillot sur sa tête, offrant son dos au soleil et penchant son front sur ses cuisses engourdies.
Le bellâtre qui cuisait au soleil depuis prés de dix minutes somnolait à présent, appuyé à sa main suintante, fatigué par sa lutte inutile, oubliant ce pourquoi il avait veillé les nuits précédentes. Il n’entendit pas les silhouettes soudainement apparues parler, mais comprit simplement qu’il était enfin arrivé chez lui.
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MessageSujet: Re: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeSam 21 Mar - 13:34

Elle déambula dans les ruelles plus ou moins sombre, plus ou moins étroites, retournant en direction de chez elle. Bousculant au passage des hommes et femmes tout aussi presser qu’elle, ne leurs adressant aucunes excuses, trop occuper à penser à sa fleur fanée, fanée comme elle. Depuis le départ d’Aiseki, la monotonie avait fait son nid dans la vie et l’esprit de la jeune femme. Comme à chaque fois, elle ne prêta pas attention aux gens autours d’elle, marchant d’un pas soutenue, comme une enfant apeurée, serrant son carnet redoutant qu’on le lui prenne. Elle garda la tête baissée, ne voulant pas attirer l’attention des villageois qui aujourd’hui, ne semblaient pas vouloir lui communiquer leurs aversions. Peut être avaient ils des choses plus importantes ? Peut être y avait il quelque chose de particulier en ce jour. Toujours est-il qu’au moins, Maki se sentait un peu plus tranquille, ayant l’habitude de croiser les regards méprisant de ce qu’elle n’aimer pas appeler ses congénères, trop honteuse de leurs êtres semblables.

Les commerces se faisant de plus en plus rare, elle ne se trouvait plus très loin de sa demeure. La vue des sans abri, couchés sur le sol, des poubelles saccageaient ou encore des bouteilles fracasser, lui indiqua qu’elle était bien chez elle, dans son quartier dit malfamé, là où seul la chaleur de l’alcool donne l’impression d’être en vie. Affaler contre le mur rugueux d’un immeuble délabrer, comme un homme n’ayant plus assez de force pour s’assoir correctement, le plus vieux, mais aussi le plus sage et sensé de tout le patelin salua la jeune femme devant insister sur sa voix pour réussir à se faire entendre, tant le tabac avait endommagé les voix respiratoire de ce dernier. Maki lui fit un signe de main, plus pour lui indiquer qu’elle avait bien entendu, ne voulant pas qu’il s’égosille. Il faut dire qu’elle l’aimer bien se vieux Kaoru. Depuis son arrivée en ce monde, jamais elle n’avait fait autant de rencontre aussi appréciable, que depuis le départ de son ami, lui prouvant qu’il y avait tout de même des gens qui pouvaient la respecter. Avant de continuer, elle marqua un arrêt et chercha dans sa poche de kimono et en sortit un porte monnaie fleurit très assorti à son habit. Prit une pièce et la donna à son ami qui fit mine d’être surprit, comme à chaque fois qu’elle lui donnait ce qu’il nommait, son réconfort :


« Il ne faut pas ma petite Maki chan, tu sais que je t’apprécie même sans l’argent que tu me donne, et puis, tu ne roule pas sur l’or toi non plus. Et d’ailleurs, comment vont tes parents ? Ont-ils réussi à vendre leurs boutiques ? »

Maki n’aimer pas parler des affaires commercial de ses parents, elle qui aurait dut être un garçon pour pouvoir reprendre la suite de son père. À cause d’elle, ils avaient fait faillite et devait se résigner à vendre au plus offrant. Elle répondit tout de même, sur un ton qui montrer qu’elle n’irait pas plus loin dans la discussion :


« Ils font aller, comme nous tous »

Prêt d’eux, une femme plus soule qu’elle ne pourrai jamais l’être, se tordait en poussant des gémissement de plainte. Le vieux Kaoru lui cria dessus :

« Tait toi soularde, tu ne vois pas que tu nous dérange ? Toi et tes bouteilles, tu donne une mauvaise image des pauvres comme nous, tu devrais t’administrer ta dose d’alcool au goûte à goûte, tu nous froutrer la paix. »

Il retourna son attention sur la jeune Maki :

« Excuse moi petite, mais tu me connais, je ne peux supporter ses dépraver »

Oh ça oui, qu’elle le connaissait ! C’était pour cette raison qu’elle ne disait rien, car au début, elle avait bien entendu défendu la femme, mais à force de la voir ainsi, elle comprenait ce que pouvait ressentir le vielle homme, qui lui, ne chercher qu’à s’en sortir.

Changeant de conversation elle demanda :


« Sais tu pourquoi il y tant d’agitation ? Pourquoi les gens semble si presser ? »

Le vielle homme sembla se rappeler quelque chose et poussa un :

« Mais bien sur ! J’avais oublié l’essentiel ! Tu as une surprise dans l’allée principale »

Maki ne semblait pas savoir ce qu’il pouvait bien y avoir de particulier…
Les yeux grand ouvert, elle lâcha son carnet, partit en courant, en direction du lieu indiquer, ne remerciant pas et en ne disant pas au revoir au vieille homme qui ne semblait pas frustrer, lui adressant au contraire, un salut de la main, avec un de rien en prime.
Le temps s’était arrêter pour Maki, qui avait l’inconfortable impression qu’elle courait depuis bien trop longtemps, vous savez, comme quand vous voulez vous dépêcher, mais que c’est justement à ce moment, que tout est au ralenti. Après d’interminables minutes, elle atteint enfin le lieu voulu et vit une foule amasser autour de quelque chose. Ils regardaient tous par terre, ne bougeant pas un petit doigt, se coupant tous la parole. Dans ce bouquant, Maki se fraya un passage pour arriver devant un jeune homme, suintant et complètement amorphe. Là, Maki ne put dire que :


« Aiseki sama ! »
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MessageSujet: Re: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeLun 6 Avr - 18:11

Le ciel s’était dérobé au dessus de son crâne, et il s’était lourdement laissé entraîner par l’hypnose du soleil écrasant. Le tohu-bohu autour de lui l’acheva finalement, sans qu’il n’ait le temps de comprendre ce qu’il se passait, c’est à dire pas grand chose; il ne se passait pas grand chose: il était arrivé et avait prit un monstrueux coup de soleil sur le visage, rien de bien intéressant, rien de bien sensationnel… Un retour des plus banals, des plus absurdes. La foule, qui s’amassait rapidement autour de lui, ne tarda pas à s’étonner en le voyant s’étendre au sol comme un vulgaire chien. De son côté - le vulgaire chien -, entendait leurs exclamations lumineuses (« Oh ! Qu’est ce qu’il lui arrive? » « Oh mon dieu mais que c’est affreux ! » « Mais qu’est ce qu’il fait par terre ?! » Et autres propos appropriés à la situation…) devenir doucement silences noirs et ombres chaudes. Il était à présent totalement inconscient sur le sol.

Une femme, plus affolée que les têtes hautes de ce public improvisé, sortit en courant du coin de rue, ses talons dans une main et le revers de son kimono dans l’autre:
« Poussez vous ! Poussez vous ! Vite ! hurla t-elle en s’approchant à toute hâte, le visage essoufflé,Aiseki ?! Aiseki ?! Tu m’entends ?! De l’eau ! Amenez de l’eau ! Vite !
Elle s’était accroupie auprès de lui, ombrageant son visage sec avec son buste et ses grandes manches. La foule, aussi dérisoire fut-elle, ne tarda pas à reculer, les yeux ronds et les bouches entrouvertes.
Honoe-san, il s’agit de votre fils, Aiseki-kun ?
Qu’il s’agisse de lui ou d’un autre, vous comptez rester là à le regarder agoniser ?! Aidez moi plutôt à l’amener au centre de soin !
C’est que… il est assez loin et…
Honoe, déconcertée par tant d’imbécillité, se redressa vivement et attrapa fermement le col de son interlocuteur, approchant ses traits fins de femme d’exception près, très près, du simple d’esprit. Celui-ci avait choisi un bien mauvais jour pour se quereller avec elle: les hormones maternelles en effervescences étaient le plus grand ennemi de l’homme, et Honoe…
Soudainement prit par une illumination quelconque, l’imbécile se décida à empoigner les épaules d’Aiseki, faisant signe à ses compagnes d’attraper ses bras et ses jambes, au plus grand plaisir d’Honoe.

Et vous ! Il vous faut combien de temps pour ramener de l’eau et un drap humide ?! »
Ah… Honoe-san n’avait visiblement pas changé d’un poil… Par contre, les Kotaijin, c’était une autre affaire…


***


La première chose que vit Aiseki quand il se réveilla, ce fut ce verre d’eau soigneusement posé sur la table à côté de son lit. Soif. Il avait très, très soif. Sa gorge, ses lèvres, ses joues, ses yeux, son visage tout entier le brûlait, et ce n’était pas les bandes humides dans lesquelles il était enrubanné qui le faisaient se sentir mieux. Il tendit son bras rouge et brûlant vers la table de chevet, concentré sur le verre, quand la porte de la chambre s’ouvrit, laissant entrer la lumière du jour dans la pièce sombre.
« Aiseki-kun ! Tu es réveillé ! Attends, je vais t’aider !
Et la magnifique Honoe apparût devant lui, lui volant le verre qu’il souhaitait tant, l’aidant à se redresser en posant ses mains fraîches sur sa nuque enflammée. Ahhh… qu’elles étaient fraîches ses mains ! Qu’elles étaient bonnes ses mains ! Quel bonheur… Le bellâtre grillé ne pouvait être plus comblé. Sa mère, aux petits soins , lui approcha le verre des lèvres, il le prit, tout sourire, et n’en bût - à son grand regret - qu’une mini gorgée, histoire de montrer qu'il n'avait rien perdu de son éducation.
C’est tout ? Tu devrais boire un peu plus, tu as été brûlé quand même…
Il déglutit avec difficulté, sentant les quelques goûtes avalées s’évaporer dans sa gorge. D’une voix brisée et fatiguée, il répondit en souriant amèrement :
Ca va très bien Honoe-san, merci de t’inquiéter autant. Ce n’était qu’un vulgaire coup de chaud, rien de bien important...
Son visage sembla se paralyser dans son sourire forcé, ce qu’Honoe ne manqua pas de remarquer. Elle s’approcha et l’embrassa tendrement sur la joue, ce qui provoqua bien évidemment chez lui une petite douleur, qu’il n’eut aucun mal à étouffer.
Des amis t’attendent dans le couloir… Je peux leur dire de partir si tu veux. Tu sais, les choses ont beaucoup changé à Kotai depuis ton départ et… enfin, il te faudra du temps pour te réhabituer à tout ça… Donc, si tu préfères te reposer, je crois qu’ils comprendront.
Aiseki eut du mal à cacher son étonnement et son enthousiasme. Il était tellement pressé de revoir ses amis ! Tellement pressé de savoir tout ce qu’il s’était passé dans le village depuis son départ ! Tellement pressé et impatient de tout savoir !
— Non, non ! Il n’y a aucun soucis ! Fais les entrer ! Tous ! Je veux tous les revoir !
— Ne te forces pas Aiseki, n’oublies pas qui t’as fait. Elle se mit à sourire. Je te les envois un par un. »
Se dirigeant vers la porte, elle marqua cependant une petite pause devant le pallier :
« Je suis contente de te revoir, enfin. »
Aiseki eut un sourire franc et heureux, montrant toutes ses dents. A peine sa mère fut-elle dehors, que ses yeux plongèrent dans son verre d’eau, en même temps que ses doigts, et qu’il se barbouilla le visage du liquide frais, non pas une, ni deux, mais trois fois ! Ah ! Que c’était boooooon… De l’eau fraîche… Enfin, enfin ! L’eau dégoulinait de son visage jusque sur le draps blanc… Quel manque de classe…
Alors qu’il replongeait ses doigts dans le verre, il fut surprit par un petit bruit, quelqu’un toquait timidement à la porte. Tous les sens en alerte, et tandis que la porte s’entrouvrait déjà, le bellâtre au visage rouge ruisselant ne sût absolument plus quoi faire. Si on le voyait dans une telle situation, on le prendrait pour ce qu’il était vraiment devenu: un sauvage, et ça, il ne le voulait certainement pas.
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MessageSujet: Re: [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack]   [Kotai: Village inconnu] Le retour d’un homme [FlashBack] I_icon_minitimeLun 6 Avr - 20:19

Maki assista à la scène et toujours, resta en retraie, sachant que Honoe Sama avait la situation bien en main. Elle était bien sur presser de reparler avec Aiseki, mais savait qu’ils auraient tout le temps pour ça. Shichibi, lui, regarda son hôte, d’un regard triste et compatissant

« Va ! Va le voir, suit le ! »

Mais Maki ne pût que se résigner à le voir s’éloigner.

« Ah Maki. Ma petite Maki. Tu ne changera jamais »

Fut les mots du Bijuu, qui par cette phrase, ne voulait montrer la tristesse qui l’accablait de la voir ainsi alors que tous, afféraient autour de son ami.

Le démon à queue, trouva judicieux de ne rien rajouter, gardant ce silence quel Maki et lui-même aimaient tant. Quand à Maki, elle regarda les silhouettes au loin, de ceux qui emmenaient Aiseki, et confiante, elle prit le chemin qui menait vers la montagne.
En bas, elle leva la tête, adressant son regard à l’arbre trônant sur un sentier, le seul qui permettait d'accédait au sommet. Elle avança sur le chemin quand elle se souvenu qu’elle devait aider ses parents à la boutique, une boutiques d’armements, qu’elle devait justement ce jours là, nettoyer et gardait pendant la soirée. La jeune femme, aurait préférait ne pas s’en rappeler, au moins, son sens moral, n’aurait pas était mis en jeu mais pour le moment, il lui fallait retourner chez elle, surtout qu’elle était en retard et son père n’allait surement pas l’accueillir les bras ouverts. La jeune femme redouta la réaction de son géniteur. Elle courut alors entre les ruelles, vers le centre ville. Près de la boutique, elle tenta de passer devant sans se faire remarquer. Elle devait passer devant pour aller chercher des affaires à la maison. Se tenant derrière un villageois, qui se demandait bien ce que celle-ci pouvait bien faire à le suivre comme un petit chien. Il se retourna alors, encore et encore puisque Maki le suivait, le suppliant de ce taire. A l’entrée du magasin, le père Kikai appela :

« Maki ! Que fais-tu là ! Dépêche-toi d’entrée, tu es en retard ! »

Les bras croisé, la posture droite et inflexible du colosse, les sourcils froncé, il ne faisait nul doute que maki allé passer un sale quart d’heure. Contrarier, Maki s’avança vers le magasin, la tête baissée.

« Tu te dépêche oui ! J’ai pas que ça à faire ! »

« Oui père »

Son père la poussa à l’intérieur, commençant à lui crier dessus.

« non mais qu’est ce qui ta pris d’être en retard hein ? ! et où sont tes affaire, tu viens bosser en touriste ou quoi ? tu crois que c’est comme ça que tu va réussir ? ! Mais bon dieu qui sait qui ma donner une fille aussi bête que toi ! »

Devant tant de violence, maki ne put qu’entourait se bras autours de sa tête, pour se protégeait des coups infliger par son père. Avec eux, elle n’entendit pas les mots blaissant de ce dernier.
Elle n’entendit pas non plus sa mère qui tenta d’éloigner son mari de sa fille.


« Lâche là, je t’en pris, lâche la, elle n’a pas fait exprès. »

L’homme n’écouta pas la voix de sa femme, une voix qui se voulait douce pour calmer cet homme qui ne supportait pas de ne pas avoir le contrôle sur tout et tout le monde. Agaçait par sa femme, il l’a gifla. Le coup fut si fort qu’elle alla s’encastrer contre le contoire. Maki, qui en ces moment évadait son esprit, refit surface et alla vers sa mère, couverte d’hématomes. La jeune femme la pris dans ses bras. Heureusement, elle n’était pas inconsciente. Maki berça le corps semi inconscient de sa mère, pleurant et tremblant, voulant la rassurée. La main fébrile de sa mère vint se posée sur la joue de son enfant.

« Ma fille, ne t’inquiète pas pour ta maman »

La jeune femme ne prêta pas attention à ce que disait sa mère et s’exclama :

« Mais maman, tu saigne ! »

« Non, ce n’est rien. Va plutôt voir ton père et l’aider, tu veux bien, fait moi plaisir »

Aller retrouver cet homme et faire comme ci de rien était ? ca jamais ! Maki secoua la tête, tel une fillette refusant d’obéir et commença à basculer frénétiquement d’avant en arrière. Sa mère qui avait reprit ses esprit, se releva et essaya de calmer sa fille en le tenant fermement par les épaules et la secouant légèrement mais nettement.

« Maki, Maki, reste avec moi Maki, ne t’en va pas »

En temps normale, tout le monde aurait paniqué mais la mère de maki avait l’habitude des syncopes de sa fille et savait qu’il ne fallait pas qu’elle s’évanouisse si non, s’était la porte ouverte à Shichibi. Mais le démon lui, ne pouvait rester là à voir maki se faire taper dessus.
Dans les tréfonds de son âme, la jeune femme entendit les voix entremêlaient, de sa mère et de son Bijuu qui tout d’eux l’appeler.


« Pas maintenant Shichi, je sais que tu veux m’aider mais je dois y retourner »

Elle se dirigea vers la voix de sa mère et retourna peu à peu à la réalité, entendant sa voix forte, bien trop forte pour son cerveau.
Sa mère continua de la secouer, voulant à tout pris une réponse. Là Maki, lui fit signe que tout aller bien. Sa mère rassurer la pris dans ses bras. Sachant que la crise était venue au moment où elle lui avait demandé d’aller voir son père, elle ne rajouta pas d’huile sur le feu et annonça à Maki qu’elle pouvait rentrée à la maison si elle le voulait. Rien ne fit plus plaisir à la jeune femme qui de savoir sa mère prête à se dresser contre cette homme dépourvus d’amour mis à part pour lui-même. Elle se décida à faire un effort de son coté et se leva tout sourire, comme ci l’incident était déjà oublier et alla dans l’arrière salle du magasin. Son père devait y être en train d’affuter les armes, pour se passer les nerfs. Maki avança flageolante et appela son père d’une voix timide. Celui ci, ne prit pas la peine de regardait sa fille et continua de s’atteler à son travail. Depuis sa venue au monde, la honte était rentée dans sa famille, une famille de forgerons, qui faisaient les meilleurs katana des quatre coins du monde, un métier se transmettant de père en fils et voilà, qu’il avait hérité d’une fille. C’est ce qu’elle voyait, voilà ce qu’elle voyait et percevait dans ses regards et son silence, quand, comme à ce moment, il ne daignait même pas la regardait. Là s’en fut trop, elle avait voulu faire un effort pour sa mère, mais pas aux détriments de son mental, tout ceci la détruisait, elle le savait. Les larmes aux yeux, elle partit de la pièce et remonta les marches passant devant sa mère, surprise de la voir déjà revenir. Dehors, elle courut, toujours vers la montagne, seul endroit où elle se sentait tranquille et en sécurité. Jamais, jamais personne ne la faisait pleurer, seul son père avait ce fâcheux don. Qu’il aille au diable, lui et son patrimoine ! Elle n’était pas ce qui l’attendait, et ne le serait jamais et ce, malgré toute la force qu’elle y mettrait, elle ne serait jamais ce garçons tant désiré. De toute sa vie, elle n’avait jamais hait autant son père que ce soir là.
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